mardi 5 janvier 2016

Télévision : de l'info sans infos

Quand l'information réelle est remplacée par les sujets anecdotiques,
les micro-trottoirs, et les reportages insignifiants sur la vie quotidienne...

La nouvelle censure

Le principe de base de la censure moderne consiste à noyer
 les informations essentielles dans un déluge d'informations insignifiantes
diffusées par une multitude de médias au contenu semblable.
Cela permet à la nouvelle censure d'avoir toutes les apparences de la pluralité
et de la démocratie.

Cette stratégie de la diversion s'applique en premier lieu au journal télévisé,
 principale source d'information du public.

De l'info sans infos...

Depuis le début des années 90, les journaux télévisés ne contiennent
quasiment plus d'information. On continue d'appeler "journal télévisé"
ce qui devrait en réalité être appelé un "magazine".

Un J.T. moyen contient au maximum 2 à 3 minutes d'information.
Le reste est constitué de reportages anecdotiques, de faits divers,
de micro-trottoirs et de reality-shows sur la vie quotidienne.

...et une censure sans censeurs

Toute la subtilité de la censure moderne réside dans l'absence de censeurs.
Ceux-ci ont été efficacement remplacés par la "loi du marché" et la
"loi de l'audience". Par le simple jeu de conditions économiques
habilement crées, les chaines n'ont plus les moyens de financer le travail
d'enquête du vrai journalisme, alors que dans le même temps,
le reality-show et les micro-trottoirs font plus d'audience avec
un coût de production réduit.

Même les évènements importants sont traités sous un angle "magazine",
 par le petit bout de la lorgnette. Ainsi, un sommet international
donnera lieu à une interview du chef-cuistot chargé du repas, à des
images de limousines officielles et de salutations devant un batiment,
 mais aucune information ni analyse à propos des sujets débattus
par les chefs d'états. De même, un attentat sera traité par des
 micro-trottoirs sur les lieux du drame, avec les impressions et
témoignages des passants, ou une interview d'un secouriste ou d'un policier.

A ces insignifiances s'ajouteront le sport, les faits-divers,
les reportages pitoresques sur les villages de la France profonde,
 sans oublier les pubs déguisées pour les produits culturels faisant
 l'objet d'une campagne de promotion (spectacles, films, livres, disques...).

Information destructurée pour mémorisation minimale

Tous les psychologues et spécialistes des neurosciences savent que la
mémorisation des informations par le cerveau se fait d'autant mieux que
ces informations sont présentées de façon structurée et hiérarchisée.

La structuration et la hiérarchisation de l'information sont aussi des

principes de base enseignés à tous les étudiants en journalisme.

Or depuis 10 ans, les journaux télévisés font exactement le contraire,
en enchainant dans le désordre des sujets hétéroclites et d'importance
 inégale (un fait divers, un peu de politique, du sport, un sujet social,
un autre fait divers, puis à nouveau de la politique, etc) , comme si le but
recherché était d'obtenir la plus mauvaise mémorisation possible des
informations par le public. Une population amnésique est en effet
 beaucoup plus facile à manipuler...


mercredi 30 décembre 2015

LA FIN PROGRAMMEE DE LA DEMOCRATIE

Nous vivons depuis dix ans un changement radical du type de régime politique dans les pays occidentaux, avec l'avènement d'un nouveau pouvoir, celui des réseaux économiques et financiers.

Voici les raisons pour lesquelles nous ne sommes déjà plus tout à fait en démocratie.

Le pouvoir a déjà changé de mains

Les véritables maîtres du monde ne sont plus les gouvernements, mais les dirigeants de groupes multinationaux financiers ou industriels, et d'institutions internationales opaques (FMI, Banque mondiale, OCDE, OMC, banques centrales). Or ces dirigeants ne sont pas élus, malgré l'impact de leurs décisions sur la vie des populations.

Le pouvoir de ces organisations s'exerce sur une dimension planétaire, alors que le pouvoir des états est limité à une dimension nationale.

Par ailleurs, le poids des sociétés multinationales dans les flux financiers a depuis longtemps dépassé celui des états.

A dimension transnationale, plus riches que les états, mais aussi principales sources de financement des partis politiques de toutes tendances et dans la plupart des pays, ces organisations sont de fait au dessus des lois et du pouvoir politique, au dessus de la démocratie.

Voici une liste des chiffres d'affaires de certaines multinationales, comparés avec le PIB des états. Elle en dit long sur la puissance planétaire que ces sociétés sont en train d'acquérir.

Une puissance toujours plus démesurée, du fait de l'accélération des fusions entre multinationales.


Chiffres d'affaires ou PIB, en milliards de dollars


General Motors
178,2

Singapour
96,3
Danemark
161,1

Toyota
95,2
Thaïlande
157,3

Israel
92
Ford
153,5

General Electric
90,8
Norvège
153,4

Philippines
83,1
Mitsui & Co
142,8

IBM
78,5
Pologne
135,7

NTT
77
Afrique du Sud
129,1

Axa
76,9
Mitsubishi
129

Egypte
75,2
Royal Dutch Shell
128,1

Chili
74,3
Itoshu
126,7

Irlande
72
Arabie Saoudite
125,3

Daimler-Benz
71,5
Exxon (Esso)
122,4

British Petroleum
71,2
Wall Mart
119,3

Venezuela
67,3
Ford
100,1

Groupe Volkswagen
65,3
Grèce
119,1

Nouvelle Zélande
65
Finlande
116,2

Unilever
43,7
Marubeni
11,2

Pakistan
41,9
Sumimoto
109,3

Nestle
38,4
Malaisie
97,5

Sony
34,4
Portugal
97,4

Nigeria
29,6

Ensemble des 5 plus grandes firmes
526,1
Proche-Orient et Afrique du Nord
454,5
Asie du Sud
297,4
Afrique Sub-Saharienne
269,9

Chiffres 1999, sauf les chiffres en italique qui datent de 1992
Sources: Banque Mondiale (World Development Repport 1998-1999), Forbes, 
The Nation, Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social (States of Disarray, Genève, 1995)


L'illusion démocratique

La démocratie a déjà cessé d'être une réalité.

Les responsables des organisations qui exerçent le pouvoir réel ne sont pas élus, 
et le public n'est pas informé de leurs décisions.

La marge d'action des états est de plus en plus réduite par 
des accords économiques internationaux pour lesquels les 
citoyens n'ont été ni consultés, ni informés.

Tous ces traités élaborés ces cinq dernières années (GATT, OMC, AMI, NTM, NAFTA) visent un but unique: le transfert du pouvoir des états vers des organisations non-élues, au moyen d'un processus appelé "mondialisation".

Une suspension proclamée de la démocratie n'aurait pas manqué de provoquer une révolution. C'est pourquoi il a été décidé de maintenir une démocratie de façade, et de déplacer le pouvoir réel vers de nouveaux centres.

Les citoyens continuent à voter, mais leur vote a été vidé de tout contenu. 
Ils votent pour des responsables qui n'ont plus de pouvoir réel.

Et c'est bien parce qu'il n'y a plus rien à décider que les programmes politiques 
de "droite" et de "gauche" en sont venus à tant se ressembler dans tous les pays occidentaux.

Pour résumer, nous n'avons pas le choix du plat mais nous avons le choix de la sauce. 
Le plat s'appelle "nouvel esclavage", avec sauce de droite pimentée 
ou sauce de gauche aigre-douce.

La disparition de l'information

Depuis le début des années 90, l'information a progressivement disparu 
des médias destinés au grand-public.

Comme les élections, les journaux télévisés continuent d'exister, mais ils ont été vidés de leur contenu.

Un journal télévisé contient au maximum 2 à 3 minutes d'information véritable. 
Le reste est constitué de sujets "magazine", de reportages anecdotiques, 
de faits divers, de micro-trottoirs et de reality-shows sur la vie quotidienne.

Les analyses par des journalistes spécialisés, ainsi que les émissions d'information ont été presque totalement éliminés.

L'information se réduit désormais à la presse écrite, lue par une minorité de personnes.


La disparition de l'information est le signe tangible que notre régime politique a déjà changé de nature.

Stratégies et objectifs pour le contrôle du monde

Les responsables du pouvoir économique sont quasiment 
tous issus du même monde, des mêmes milieux sociaux. 
Il se connaissent, se rencontrent, partagent les mêmes vues et les mêmes intérêts.

Ils partagent donc tout naturellement la même vision de ce que devrait être 
le monde idéal futur.

Il est dès lors naturel qu'ils s'accordent sur une stratégie et synchronisent leurs actions respectives vers des objectifs communs, en induisant des situations économiques 
favorables à la réalisation de leurs objectifs, à savoir :

Affaiblissement des états et du pouvoir politique. Déréglementation. Privatisation des services publics.

Désengagement total des états de l'économie, y compris des secteurs de l'éducation, 
de la recherche, et à terme de la police et de l'armée, 
destinés à devenir des secteurs exploitables par des entreprises privées.

Endettement des états au moyen de la corruption, des travaux publics inutiles, 
des subventions données aux entreprises sans contrepartie, ou des dépenses militaires. Lorsqu'une montagne de dettes a été accumulée, les gouvernements sont contraints aux privatisations et au démantèlement des services publics. 
Plus un gouvernement est sous le contrôle des "Maîtres du Monde", 
et plus il fait augmenter la dette de son pays.

Précarisation des emplois et maintien d'un niveau de chômage élevé, 
entretenu grâce aux délocalisations et à la mondialisation du marché 
du travail. Ceci accroît la pression économique sur les salariés, 
qui sont alors prêts à accepter n'importe quel salaire ou conditions de travail.

Réduction des aides sociales, pour accroître la motivation du chômeur 
à accepter n'importe quel travail à n'importe quel salaire. 
Des aides sociales trop élevées empêchent le chômage de faire pression 
efficacement sur le marché du travail.


Empêcher la montée des revendications salariales dans le Tiers-Monde, 
en y maintenant des régimes totalitaires ou corrompus. 
Si les travailleurs du Tiers Monde étaient mieux rémunérés, 
cela briserait le principe même des délocalisations et du levier 
qu'elles exercent sur le marché du travail et la société en occident. 
Ceci est donc un verrou stratégique essentiel qui doit être préservé à tout prix. 
La "crise asiatique" de 1998 a été déclenchée dans le but de préserver ce verrou.

Les attributs du pouvoir

Les organisations multinationales privées se dotent progressivement 
de tous les attributs de la puissance des états: réseaux de communication, 
satellites, services de renseignements, fichiers sur les individus, 
institutions judiciaires (établies par l'OMC et l'AMI, accord grâce auquel 
une multinationale pourra traîner un état devant une cours de justice internationale privée).

L'étape suivante -et ultime- pour ces organisations sera d'obtenir la part 
de pouvoir militaire et policier qui correspond à leur nouvelle puissance, 
en créant leurs propres forces armées, car les armées et 
polices nationales ne sont pas adaptées à la défense de 
leurs intérêts dans le monde.

A terme, les armées sont appelées à devenir des entreprises privées, 
des prestataires de services travaillant sous contrat avec les états, 
aussi bien qu'avec n'importe quel client privé capable de payer 
leurs services. Mais à l'étape ultime du plan, ces armées privées 
serviront les intérêts des grandes multinationales, 
et attaqueront les états qui ne se plieront pas aux règles 
du nouvel ordre économique.

En attendant, ce rôle est assumé par l'armée des Etats-Unis, 
le pays le mieux contrôlé par les multinationales.

 Notes :

 1 - Armées privées

Les armées privées existent déjà au Etats-Unis. 
Il s'agit des sociétés DynCorp, CACI, et MPRI, 
prototypes des futures armées privées. 
Dyncorp est intervenu dans de nombreuses 
régions où les États-Unis souhaitaient intervenir 
militairement sans en porter la responsabilité 
directe (en Amérique du Sud, au Soudan, au Koweït, 
en Indonésie, au Kosovo, en Irak...). 
Fin 2002, Dyncorp a été rachetée par 
Computer Sciences Corporation, l'une 
des plus importantes sociétés américaines 
de services informatiques. En Mai 2004, 
Dyncorp et MPRI ont été impliquées 
dans les tortures sur les prisonniers irakiens. 
Les armées privées (appelées "sous-traitants" par le Pentagone) 
représentent 10% des effectifs américains envoyés en Irak.

 2 - Satellites

Microsoft a finalement renoncé à son projet 
Teledesic, un réseau de 288 satellites de 
communication qui devaient constituer un maillage
tout autour de la planète. Mais d'autres compagnies 
multinationales s'apprêtent à créer des réseaux de 
satellites de communication similaires. 
Des satellites d'observation privés sont également 
déjà en place. Deux sociétés commercialisent des 
images à haute résolution de tout lieu de la planète 
susceptible d'intéresser les acheteurs.

3 - Fichiers privés


De nombreuses sociétés fondées ces dernières années 
(principalement aux Etats-Unis) sont spécialisées 
dans la collecte d'informations individuelles, 
officiellement à des fins commerciales. 
Mais ces fichiers privés commencent à rassembler 
des millions de profils individuels très précis de 
consommateurs répartis dans l'ensemble des pays 
occidentaux. Les informations de ces fichiers sont 
vendues à quiconque souhaite les acheter.

La vraie réalité de l'argent

L'argent est aujourd'hui essentiellement virtuel. 
Il a pour réalité une suite de 0 et de 1 dans les 
ordinateurs des banques. La majeure partie du 
commerce mondial a lieu sans monnaie-papier, 
et seulement 10% des transactions financières 
quotidiennes correspondent à des échanges 
économiques dans le "monde réel".

Les marchés financiers eux-mêmes constituent 
un système de création d'argent virtuel, de profit 
non-basé sur une création de richesses réelles. 
Grâce au jeu des marchés financiers (qui permet 
de transformer en bénéfices les oscillations des cours), 
les investisseurs avisés peuvent être déclarés 
plus riches, par une simple circulation d'électrons 
dans des ordinateurs. Cette création d'argent sans 
création de richesses économiques correspondantes 
est la définition même de la création artificielle de monnaie. 
Ce que la loi interdit aux faux-monnayeurs, et ce que 
l'orthodoxie économique libérale interdit aux états, 
est donc possible et légal pour un nombre restreint 
de bénéficiaires.

Si l'on veut comprendre ce qu'est réellement 
l'argent et ce à quoi il sert, il suffit d'inverser 
le vieil adage "le temps c'est de l'argent".

L'argent, c'est du temps.


L'argent est ce qui permet d'acheter le temps des autres, 
le temps qui a été nécéssaire à produire les produits ou 
les services que l'on consomme.

L'argent, le temps, et les esclaves

Techniquement, l'argent est une unité de calcul intermédiaire 
pour échanger du temps contre du temps, sans que le temps 
des uns et des autres puisse être comparé directement. 
Car chaque conversion entre l'argent et le temps se fait 
sur la base d'une estimation subjective, qui varie selon 
le rapport de force économique et informationnel entre 
l'acheteur et le vendeur.

Dans la pratique, ce rapport de force est toujours 
défavorable au consommateur-salarié.

Lorsqu'un individu moyen achète un produit, il paye 
le temps qui a été nécéssaire pour fabriquer ce produit 
à un prix bien plus élevé que le salaire qui lui est payé 
pour une fraction équivalente de son propre temps.

Par exemple, chez les grands constructeurs automobiles, 
une voiture est produite en une journée de travail 
(soit en 8 heures) par 20 salariés (y compris le travail des 
commerciaux et le travail inclus dans les fournitures et les 
équipements de production utilisés). Le salaire journalier 
de chaque salarié devrait donc être égal à 1/20è du prix 
de la voiture, soit 1000 euros si la voiture vaut 20.000 euros. 
Ce qui fait un salaire mensuel théorique de 22.000 euros 
(sur la base de 22 jours travaillés par mois). Pour la plupart 
des salariés, on est très loin du compte.

Lorsqu'un salarié occidental donne 10 heures de son temps, 
il reçoit seulement l'équivalent d'une heure. 
Pour un salarié du Tiers Monde, le rapport tombe à 1000 heures contre une.

Ce système est la version moderne de l'esclavage.

Les bénéficiaires du temps volé aux salariés sont les 
entreprises et leurs dirigeants (dont le salaire est plus *
de 100 fois celui d'un employé ordinaire), mais aussi les 
états dès lors que l'argent prélevé par les impots et les taxes 
n'est pas utilisé dans le sens de l'intérêt général.


Le point de non-retour écologique va être franchi

Il est évident que nous commençons à nous heurter aux limites écologiques de l'activité économique.

Un système économique libéral, dont le but est la recherche du profit à court-terme pour des intérêts particuliers, ne peut prendre en compte les coûts à long-terme tels que la dégradation de l'environnement.

Les modèles économiques actuels sont également inaptes à estimer à sa juste valeur la "production" de la nature, indispensable à notre survie: production d'oxygène, fixation du gaz carbonique par les forêts et les océans, régulation de la température, protection contre les rayonnements solaires, recyclage chimique, répartition des pluies, production d'eau potable, production d'aliments, etc.

Si nos modèles économiques intégraient le coût réel de la destruction de la nature, de la pollution, des modifications climatiques, cela changerait radicalement notre estimation de ce qui est "rentable" et de ce qui ne l'est pas.

La destruction de la nature est voulue

La disparition de la nature est inévitable, car elle est voulue par le nouveau pouvoir économique. Pourquoi?

Pour 3 raisons :

1- La disparition de la nature et l'augmentation de la pollution vont rendre les individus encore plus dépendants du système économique pour leur survie, et vont permettre de générer de nouveaux profits (avec notamment une consommation accrue de médicaments et de prestations médicales...).

2- Par ailleurs, la nature constitue une référence d'un autre ordre, celui de l'univers. La contemplation de la beauté et de la perfection de cet ordre est subversive: elle amène l'individu à rejeter la laideur des environnements urbanisés, et à douter de l'ordre social qui doit demeurer la seule référence.
L'urbanisation de l'environnement permet de placer les populations dans un espace totalement controlé, surveillé, et où l'individu est totalement immergé dans une projection de l'ordre social.

3 - Enfin, la contemplation de la nature incite au rêve et intensifie la vie intérieure des individus, développant leur sensibilité propre, et donc leur libre-arbitre.
Ils cessent dès lors d'être fascinés par les marchandises, ils se détournent des programmes télévisés destinés à les abrutir et à contrôler leur esprit. Délivrés de leurs chaînes, ils commencent à imaginer une autre société possible, fondée sur d'autres valeurs que le profit et l'argent.

Tout ce qui peut amener les individus à penser et à vivre par eux-mêmes est potentiellement subversif. Le plus grand danger pour l'ordre social est la spiritualité car elle amène l'individu à bouleverser son système de valeurs et donc son comportement, au détriment des valeurs et comportements précédemment implantés par le conditionnement social.

Pour la stabilité du "nouvel ordre social", tout ce qui peut stimuler l'éveil spirituel doit être éliminé.

Les alternatives de la dernière chance

Pour ne pas être définitivement exclus du jeu, les contre-pouvoirs au pouvoir économique (syndicats, associations de consommateurs, mouvements écologistes) doivent répondre en se plaçant sur le même niveau d'organisation, au niveau mondial et non plus national, en unifiant et en synchronisant leurs actions, à l'échelle de groupes d'états pesant un poids suffisant dans les flux économiques mondiaux.

Il leur reste peu de temps pour réagir, car tous les moyens de contrôle nécessaires à une future dictature mondiale sont désormais en place.

2000 ans d'histoire

Durant ces deux derniers millénaires, la civilisation sera passée par quatre ères successives marquant quatre formes de pouvoir politique:

1 - L'ère des tribus

Pouvoir exercé selon la force (et plus rarement selon la sagesse ou la connaissance).
Comme chez les groupes d'animaux, le pouvoir revient au "mâle dominant".

2 - L'ère des empires et des royaumes

Pouvoir héréditaire. Naissance de la notion d'état.

3 - L'ère des états-nations

Ere ouverte par la monarchie parlementaire en Grande-Bretagne en 1689, par la révolution française en 1789, et par la fondation des Etats-Unis.

Dans un état-nation, le pouvoir n'est plus héréditaire mais exercé par des dirigeants censés représenter le peuple, et désignés par des élections (état-nation démocratique), ou par un système de cooptation au sein d'un parti unique (état-nation totalitaire).

4 - L'ère des conglomérats économiques

Ere initiée à partir de 1954, mise en place au cours des années 70 et 80, et pleinement opérationnelle à partir des années 90.

Le pouvoir n'y est plus de type représentatif ou électif, et il n'est plus localisé géographiquement (contrairement aux tribus, aux royaumes, et aux états-nations).

Il est exercé directement par ceux qui contrôlent le système financier et la production des marchandises. Les instruments de ce pouvoir sont le contrôle de la technologie, de l'énergie, de la monnaie, et de l'information.

Comme tout nouveau pouvoir, il s'érige en remplacement du pouvoir précédent, voué à disparaître.

Enfin, ce nouveau pouvoir est global, planétaire. Il n'a donc ni alternative, ni échappatoire. Il constitue un nouveau niveau d'organisation de la civilisation, une sorte de super-organisme.

La résolution des grands problèmes écologiques économiques et sociaux nécessite effectivement l'avènement d'une forme de pouvoir global. De même, l'unification du monde par l'économie et le déclin des états-nations ont été décidés en partie pour une noble cause: rendre impossible une nouvelle guerre mondiale qui, à l'ère atomique, signifierait la fin de la civilisation.

Mais la question est de savoir au service de quels objectifs et de quels intérêts ce pouvoir global doit-il être, par qui doit-il être exercé, et par quels contre-pouvoirs doit-il être contrôlé et équilibré.

La mondialisation (ou "globalisation") n'est pas négative en elle-même. Potentiellement, elle peut permettre l'établissement d'une paix mondiale durable et une meilleure gestion des ressources. Mais si elle continue d'être organisée au bénéfice d'une élite et si elle conserve son orientation néo-libérale actuelle, elle ne tardera pas à engendrer un nouveau type de totalitarisme, la marchandisation intégrale des êtres vivants, la destruction totale de la nature, et des formes inédites d'esclavage.

 REFLEXIONS SUR LA NOTION DE POUVOIR

Quelques citations à méditer...

"En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un évènement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi."

Franklin D. Roosevelt
Président des Etats Unis de 1932 à 1945

 "Le monde se divise en trois catégories de gens: un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s'accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s'est produit en réalité."

Nicholas Murray Butler
Président de la Pilgrim Society, membre de la Carnegie, membre du CFR (Council on Foreign Relations)

"Le monde est gouverné par des personnages très différents de ce qui est imaginé par ceux qui ne sont pas derrière le rideau."

Benjamin Disraeli
Premier Ministre Britannique de 1874 à 1880

"Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d'autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l'exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés."

David Rockefeller
Président et fondateur du Groupe de Bilderberg et de la Commission Trilatérale. Président du CFR (, Council on Foreign Relations).
Propos tenus à la rénion du Groupe de Bilderberg à Baden Baden en 1991

"Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l'entité adéquate pour le faire."

David Rockefeller
Interview dans Newseek en février 1999

"Aujourd'hui, l'Amérique serait outrée si les troupes des Nations Unies entraient dans Los Angeles pour restaurer l'ordre. Demain ils en seront reconnaissants! Ceci est particulièrement vrai s'il leur était dit qu'un danger extérieur, qu'il soit réel ou promulgué, menace leur existence. C'est alors que les peuples du monde demanderont à être délivrés de ce mal. L'unique chose que tous les hommes craignent est l'inconnu. Confrontés à ce scénario, les droits individuels seront volontairement abandonnés au profit de la garantie de leur bien-être assuré par le gouvernement mondial."

Henry Kissinger
Membre du Groupe de Bilderberg, de la Commission Trilatérale et du CFR

"Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule question sera de savoir si il sera créé par conquête ou par consentement."

Paul Warburg
Grand banquier, premier président du CFR en 1920. Plus d'infos sur ce site)

"Nous sommes à la veille d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial."

David Rockefeller

"Je suis inquiet pour la sécurité de notre belle nation; pas tant à cause d'une quelconque menace de l'extérieur, mais d'avantage à cause des forces incidieuses qui y opèrent de l'intérieur."

Général Douglas MacArthur
Commandant suprême des forces alliées dans le Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale

"La direction du Bureau du Président a été utilisée pour fomenter un complot pour anéantir la liberté des Américains, et avant que je ne quitte le Bureau, je dois informer les citoyens de ces conditions."

John Fitzgerald Kennedy
dans un discours fait à l'Université Columbia le 12 novembre 1963, dix jours avant son assassinat

"Le but des Rockefeller et de leurs alliés est de créer un gouvernement mondial unique combinant le Supercapitalisme et le Communisme sous la même bannière, et sous leur contrôle. (...) Est-ce que j'entends par là qu'il s'agit d'une conspiration? Oui, en effet. Je suis convaincu qu'il y a un tel complot, d'envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique."

Lawrence Patton McDonald
Congressiste américain tué dans l'attaque d'un vol de la Korean Airlines. Message public diffusé en 1976

"Seuls les plus petits secrets ont besoin d'être protégés. Les plus gros sont gardés par l'incrédulité publique."

Marshall McLuhan
Auteur et chercheur canadien (1911-1980)

"Tous les êtres humains trébuchent un jour sur la vérité. La plupart se relèvent rapidement, secouent leurs vêtements et retournent à leurs préoccupations, comme si de rien n'était."

Winston Churchill
Premier Ministre de la Grande-Bretagne de 1940 à 1945 et de 1951 à 1955

"L'ennemi numéro 1 de tout État est l'homme qui est capable de penser par lui-même sans considération de la pensée unique. Presque inévitablement il parviendra alors à la conclusion que l'État sous lequel il vit est malhonnête, insensé et insupportable, ainsi, si cet homme est idéaliste il voudra le changer. S'il ne l'est pas, il témoignera suffisamment de sa découverte pour générer la révolte des idéalistes contre l'État."

Henry Louis Mencken
Journaliste, écrivain et libre penseur, l'un des écrivains américains les plus influents du 20e siècle (1880-1956)

"Après 1981, je demandais à François Mitterrand :

- Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais promis ? Il me répondait qu'il n'avait pas le pouvoir d'affronter la Banque Mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu'il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir. J'appris ainsi qu'être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J'ai vécu l'expérience directement durant quatorze ans. En France, on élit, et les élus font des lois qu'ils n'ont jamais proposées et dont nous n'avons jamais voulu. La France est-elle une démocratie ? Une puissance mondiale ? Je le dis en tant que Française: cela ne veut rien dire."

Danièle Mitterrand
Epouse de François Mitterrand


Gary McKinnon

Gary McKinnon, né à Glasgow en 1966, également connu sous le nom Solo, est un pirate informatique britannique accusé par les États-Unis d'avoir réussi le « plus grand piratage informatique militaire de tous les temps ».

Cet administrateur systèmes au chômage est accusé d'avoir pénétré dans 97 ordinateurs appartenant à l'US Army et à la NASA, en 2001et en 2002. Les réseaux informatiques américains qu'on l'accuse d'avoir pénétrés appartenaient à la NASA, à l'armée de terre, à la marine, au Ministère de la Défense, à l'armée de l'air, ainsi qu'au Pentagone.
Les États-Unis estiment que les crimes dont il est accusé ont causé des dommages évalués entre 700 000 et 800 000 USD.
McKinnon a protesté qu'il cherchait seulement à établir l'existence de vaisseaux spatiaux d'origine extraterrestre et a dit être absolument certain que les Américains ont réussi à récupérer une technologie antigravité extra-terrestre. Le Figaro a décrit un homme qui « ne se lave plus, vit en peignoir dans son appartement, perd son travail et que sa petite amie quitte ». Il passe ses journées et ses nuits à pirater les ordinateurs militaires américains, obsédé par la recherche d'informations sur les extra-terrestres et tout cela depuis sa chambre dans le nord de Londres.

Expérience en informatique

Gary McKinnon est un autodidacte de l'informatique qui considère ce domaine comme un passe-temps. Il n'a pas pu passer de diplôme dans cette matière à cause de son manque de capacité en maths de haut niveau et a obtenu son premier travail sans aucune expérience officielle. Il se contentait alors d'installer et de configurer Windows avant de poursuivre vers d'autres fonctions. Pour le plaisir, il travaillait sur des jeux, l'intelligence artificielle, les algorithmes génétiques, la logique floue, l'infographie, etc.

Infiltration des systèmes

McKinnon affirme avoir été au départ à la recherche de tout ce qui était en rapport avec les OVNIs, initié au projet Révélation, qui a pour but de révéler les progrès technologiques obtenus grâce à l'étude d'objets extraterrestres, il s'est concentré sur une quelconque technologie secrète permettant l'énergie libre : « Les retraités ne peuvent pas payer leurs factures de carburant, des pays sont envahis pour que des nations occidentales s’attribuent des contrats pétroliers, et pendant ce temps des membres du gouvernement secret dissimulent des technologies concernant l’énergie libre ».
McKinnon déclare avoir été surpris que personne d'autre n'ait été sur cette recherche car beaucoup de documents administratifs américains avaient des mots de passe blancs : il n'était même pas nécessaire de pirater pour y entrer (et donc il récuse l'accusation de piratage informatique faite par le gouvernement américain) : « Un rapport officiel américain a encore récemment publié (2006) un rapport dénonçant le très très bas niveau de sécurité fédérale. Je voyais les adresses IP se connecter à la machine, on pouvait trouver de quel pays elles provenaient. Je ne sais pas si elles correspondaient à des gouvernements étrangers. Cela aurait pu être Al-Qaïda, ou quelqu'un d'autre dans mon genre ».
Selon McKinnon, la sécurité informatique des sites du gouvernement britannique et ceux de la CIA est excellente. Pour s'introduire dans les systèmes du Pentagone et de la NSA, il n'a pas violé leur sécurité à proprement parlé mais a utilisé une technique nommée « exploitation des relations de confiance ». Il s'agit de partir d'un site militaire mal protégé et comme vous venez d'une adresse internet militaire, toutes les autres vous font confiance. Vous progressez ensuite de plus en plus profondément.
Il affirme être passé inaperçu pendant qu'il fouillait les sites du gouvernement américain en jouant avec les fuseaux horaires : « La nuit il n’y a pas beaucoup de gens devant les machines ». Il prenait alors le contrôle graphique de la machine visée, c'est-à-dire que c'est comme s'il s'installait devant l'écran. Mais une nuit, un ingénieur-réseau a vu sa souris se balader sur le moniteur et lui a demandé, au moyen de WordPad, qui il était. McKinnon a paniqué avant de réfléchir et de lui répondre qu'il faisait partie de la sécurité militaire informatique et qu'il avait détecté une intrusion non autorisée sur cette machine. L'ingénieur-réseau a alors lancé une vérification anti-virus pour lui montrer que la machine n'était pas infectée.
Durant ses recherches illégales, il s'est toujours fait un point d'honneur de ne jamais lire les courriers personnels « car dès que l'on commence ceci, cela fait trop de données à analyser ».

Découvertes prétendues

Concernant l'énergie libre, McKinnon affirme n'avoir absolument rien découvert : « Gardez à l'esprit que 99 % du temps, on ne trouve rien, absolument rien. J'ai écumé le système pendant des années. […] Je pense réellement que j'ai dû aller dans des endroits beaucoup plus sensibles que je ne le croyais à l'époque. J'ai probablement manqué beaucoup de choses ».

Sur les ovnis, McKinnon a lu sur le site du projet Révélation qu'une expert photographique de la NASA, nommée Donna Hare, avait dit que dans le bâtiment 8 du centre spatial Johnson de Houston, des personnes passaient leur temps à retoucher les images satellites à haute résolution pour effacer les ovnis. Les images étaient ensuite vendues aux universités et autres. McKinnon a alors recherché dans les dossiers du bâtiment 8, également protégés par des mots de passe blancs, et est tombé sur des répertoires nommés « filtrées » et « non-filtrées », « à traiter » et « brutes », remplis d'images au format NASA ou dans un format de fichier qu'il n'avait encore jamais vu (ni jpeg, ni gif). Elles pesaient chacune 200 à 300 Mo. Avec sa connexion bas débit de 56K à l'époque, cela lui aurait coûté 5 min pour télécharger un seul mégaoctet. Il a alors réduit la résolution couleur de la machine dont il avait pris le contrôle et a ouvert la première image. Elle s'est affichée par saccades et montrait une vue au-dessus de l’hémisphère terrestre où se trouvait un grand objet en forme de cigare aux extrémités légèrement aplaties avec des dômes sphériques au-dessus, en dessous, sur les côtés et à ses extrémités : « Il n'y avait aucune soudure, aucun rivet, pas d'antennes télémétriques, rien du genre. Il est évident que ça ne ressemblait à aucun satellite que j'avais vus. Je suis accro à l'espace depuis l'âge de 14 ans donc j'en ai vu, des photos de satellites ».
Tout en observant l'image, apparue aux trois-quarts, une personne de la NASA a vu la souris de McKinnon bouger à l'écran, a cliqué sur l’icône du réseau local et a fermé la liaison. C'est là le début de son arrestation car la sécurité a ensuite remonté l'adresse IP de l'intrus jusqu'au Royaume-Uni. Plus tard, McKinnon ne se souvient plus très bien combien de temps après avoir été repéré, il passait toutes ses nuits sur l'ordinateur et avait perdu la notion du temps, des policiers ont débarqué à son domicile avec un mandat de perquisition pour l'arrêter. McKinnon était conscient que toutes les preuves de ses recherches étaient sur son disque dur et qu'ils les découvriraient tôt ou tard. Il a donc reconnu s'être introduit sur des sites classés secret défense mais a refusé de reconnaître de prétendus dommages causés à ces structures.
En s'introduisant dans le système de l'US Space Command, McKinnon prétend également avoir découvert une liste intitulée « agents non-terrestres » (Non Terrestrial Officers), avec des noms, des grades, en tout une vingtaine de personnes nommées. Il ne croit pas que ces agents non-terrestres soient des aliens mais pense que c'est une preuve que l'armée américaine dispose d'un bataillon secret dans l'espace. Une autre liste mentionnait des transferts de matériel de « vaisseau à vaisseau » ou de « flotte à flotte », ce qui implique de nombreux vaisseaux. McKinnon pense alors que les États-Unis sont en train (2002) de créer un corps militaire spécial évoluant dans l'espace en utilisant de la technologie extraterrestre acquise d'une façon ou d'une autre.

Procédure judiciaire

McKinnon a d'abord été poursuivi et arrêté sur la base du Computer Misuse Act (Loi concernant les délits informatiques) par la National Hi-Tech Crime Unit britannique en 2002, mais a été relâché sans être inculpé et sans supplément d'information.
Il a été à nouveau arrêté en juin 2005 et cette fois-ci relâché sous caution et sous conditions, entre autres qu'il n'aurait plus le droit d'accéder à Internet. S'il est extradé aux États-Unis et reconnu coupable, McKinnon risque jusqu'à 70 ans de détention. Il a fait savoir qu'il se battrait contre les procédures d'extradition et qu'il préférait passer devant un tribunal britannique puisqu'il n'a que peu confiance dans le système judiciaire américain.
À la suite de la perte de son procès en appel en Grande-Bretagne contre son extradition le 30 juillet devant la Chambre des Lords, ses avocats avaient déposé une ultime requête auprès de la Cour européenne des droits de l'homme évoquant les traitements inhumains ou dégradants qu'il subirait en détention s'il venait à être condamné aux États-Unis. Mais McKinnon a été débouté le 28 août 2008. Il ne peut donc plus s'opposer à son extradition. Ses avocats ont cependant décidé de faire de nouveau appel en se basant sur le fait qu'un syndrome d'Asperger a été diagnostiqué chez leur client. Cet appel a été également rejeté mais selon ses avocats, McKinnon pourrait plaider coupable d'avoir enfreint la loi nationale encadrant les usages informatiques et être ainsi jugé sur le territoire britannique, ce qui suspendrait son extradition. Le ministre de l'intérieur britannique a suspendu, le 27 octobre 2009, la procédure d'extradition et a annoncé qu'il examinerait avec beaucoup d'attention les nouveaux éléments versés au dossier médical de Gary McKinnon.
Le 16 octobre 2012, la ministre de l'intérieur britannique déclare que McKinnon ne sera pas extradé pour raison de santé.